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© Gassian

Jazz

Concert

Bumcello

Monster talk

Il y a des légendes plus discrètes que d’autres. Le boom-boom-cello de Bumcello est de celles-ci. Lancez le beat et le legato d’un morceau comme Beautiful You et vous verrez les têtes se tourner vers la vôtre. 20 ans après les débuts à Oberkampf, le Paris du duo a été tenu. Cosmopolite comme jamais, au vu du peu d’intérêt de Vincent Ségal et de Cyril Atef pour les frontières et les étiquettes. 20 ans plus tard, le monde semble s’être beaucoup plus rétréci que leur musique. Auto-revendiquée comme variété internationale, ses fondations sont plus complexes, enracinées dans de savants mélanges inlassables. Le son Bumcello se forge par l’invitation et la rencontre, que ce soit avec Haïti en 2005, avec Omar Hayat à Essaouira. Fait de vadrouilles pointues et de quatre oreilles aguerries, Bumcello avance avec la joie aux ventres. La joie qui forge en douceur la vertu des légendes. Discrète peut-être mais parfaitement enjôleuse.