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Musique

DakhaBrakha

« We defend our freedom », chantent les voix de DakhaBrakha, semblant sortir des tréfonds de la terre lors des concerts de l’ensemble ukrainien. On imagine aisément les combats qui agitent et irriguent la musique, on imagine facilement les colères et les douleurs. Dissimulées et fondues dans les images projetées sur l’écran en fond de scène, pour accompagner les polyphonies vocales, les percussions tribales, les âmes qui tonnent et résonnent, le violoncelle. Au-delà de la scénographie impressionnante de ses concerts, la musique du quatuor sonne organique, granuleuse, belle et tendue. C’est une cousine du hip-hop, c’est un mix en équilibre entre les folklores du monde et les compositeurs minimalistes américains comme Philip Glass, c’est un blues joué par Marko Halanevych recueilli auprès de sa grand-mère et joué aujourd’hui à l’accordéon. Sa liberté, son histoire, DakhaBrakha les fabrique d’abord et avant tout en musique.