Une vieille dame, recueillie sur la tombe de son chien, se remémore son enfance dans un quartier populaire. En ce temps, Soledad, sa mère célibataire, était prête à combattre toutes les injustices, les deux pieds bien sur terre. Elle, Voltairine, était plutôt adepte des rêveries, la tête souvent très ailleurs. La fable que l’autrice Gwendoline Soublin a écrite spécialement pour la compagnie Dagor résonne d’une langue décalée, trempée dans l’imaginaire touffu de l’enfance qui agit parfois comme un bouclier face aux dures réalités sociales.
Ce dialogue vif et drôle, le public, réparti en triangle autour d’une scène minimaliste, le vit au plus près des deux comédiennes. Une tendre chronique familiale sur les pouvoirs de l’imagination et sur les liens qui unissent par-delà les générations.

Dans la presse : 

"[…] Encore plus économe de moyens, La Tête ailleurs fait justement la preuve qu’il ne faut presque rien pour faire du bon théâtre : deux comédiennes investies, Hélène Cerles et Danièle Klein portent le texte merveilleusement poétique de Gwendoline Soublin. […] Ce spectacle est une belle expérience de théâtre, une histoire d’amour et de fantaisie : beaux viatiques pour l’enfance." 


Les Trois Coups - Laura Plas - 18 juillet 2022

"L’imagination, c'est la vie. La Compagnie du Dagor en interroge les sources et le pouvoir à travers deux générations de femmes. Gwendoline Soublin, l’auteure, plonge l’héroïne dans les souvenirs de son enfance où, avec délice, elle s’oubliait dans des rêveries au grand dam de sa mère qui, la surprenant à rêvasser, lui ramenait les pieds sur terre. La Tête ailleurs, c’est l’histoire d'une traversée malicieuse dans l'imaginaire de notre enfance."
France Culture - 8 juin 2022