Candide vivait bienheureux en Allemagne, dans une famille unie, amoureux de la douce Cunégonde. Jusqu’à ce qu’il se fasse chasser de ce paradis pour un baiser volé. Commence alors son voyage initiatique dans le fatras du monde. Candide côtoie guerres, tortures et catastrophes, sans jamais se départir de son optimisme, persuadé que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Julien Duval, du Syndicat d’initiative, a redécouvert ce grand classique pendant le confinement et y a perçu l’écho d’un espoir joyeux. Car Voltaire met autant d’atrocités que de rires dans cette pièce au propos limpide, à la langue piquante. Cette folle épopée se traduit en un théâtre choral ébouriffant où sept comédiens nous régalent de dialogues enlevés et monologues corsés. Du tremblement de terre de Lisbonne aux Amériques, la pièce s’emballe dans un périple inouï habillé de couleurs et de musiques épiques. En ces temps de crispation, du théâtre salutaire et, surtout, joyeux !