Ils ne seront que quatre comédiens et comédiennes pour jouer toute la galerie de princes, fées et farfadets qui peuplent la plus légère des pièces du grand William Shakespeare, le Songe d’une nuit d’été. Et cela suffit à Gwenaël Morin pour ouvrir les portes d’un monde onirique, enchanté. Le metteur en scène a réuni quatre fidèles de son théâtre si sobre et intense – Virginie Colemyn, Julian Eggerickx, Barbara Jung et Grégoire Monsaingeon – pour rêver ce chassé-croisé amoureux, qu’une forêt enchanteresse abrite. Sur le point de se marier, deux jeunes amants fuient la cour d’Athènes et le duc qui la gouverne. S’en suit une bataille épique entre le roi et la reine des fées. Cette ronde de désirs et de vertiges – Héléna aime Démétrius qui aime Hermia qui aime et est aimée de Lysandre – aux prises avec la nature et le surnaturel se traverse comme un rêve éveillé.

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- Rencontre à l'issue de la représentation du mardi 19 mars