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©Vivian Daval

Photos

exposition

Semaines de l'image

Installations du 28 avril au 14 mai

Visite de l'exposition en présence des artistes le samedi 29 avril de 10h à 13h.

Organisé par les amis de la Baignoire d’Archimède, le festival d’art photographique se déroule du 28 avril au 14 mai dans plusieurs lieux de la Ville de Brive : Musée Labenche, Médiathèque, Musée Edmond Michelet, l'Ouvroir, la Petite Galerie, L’empreinte, Scène nationale Brive-Tulle et la librairie La Baignoire d'Archimède.

Le commissariat est confié pour cette édition à Soraya Hocine, directrice de la maison d’édition L’épair. À cette occasion, L’empreinte accueille dans le hall du théâtre de Brive deux oeuvres : Les inconnus de la Seine de Marie Maurel de Maillé et Saros Lunar et Solar de Vivian Daval.

Vivian Daval

Vivian Daval poursuit son travail de recherche artistique en créant des installations lumineuses. Son terrain de jeu peut être perdu dans la nature ou, au contraire, très urbain, toujours traversé de lumières. Il désire  moins à figer un instant qu’à impressionner la rétine et faire vivre des expériences sensorielles totales.

Photographe de formation, Vivian Daval a toujours composé avec la lumière. Poussé par la curiosité et l’engagement, il a exploré différents territoires visuels et plastiques : graphisme, vidéo, mise en lumière et scénographie.

Au fil du temps, sa photographie se fait de plus en plus plasticienne. Aimant déjà nous faire perdre nos repères spatiaux et temporels, elle s’éloigne du réel pour mieux porter un discours sur elle. La réalité se fictionnalise par des mises en scènes : les arbres sont assassinés, les déchets reprennent vie, les métropoles mutent en insectes-robots. Par ce biais, l’artiste nous interroge sur les relations troubles que nous entretenons avec notre environnement.

Marie Maurel de Maillé

Née à Lyon en 1978, j’étudie aux Beaux-Arts de Saint-Etienne de 1997 à 2002, où je travaille les installations utilisant la photographie et des dispositifs vidéo.

La photographie va être de plus en plus présente dans ma démarche artistique, toujours à la recherche d’un espace-temps parallèle, je suis sensible aux lieux qui peuvent provoquer un
imaginaire « surprésent » et décalé.

Je participe à des résidences à Niort en 2004, en Roumanie (Centre de recherche sur la poésie) en 2005 , au Pays Basque en 2008, à Madrid en 2011 où je suis membre de la Casa de Velazquez etc...

Mon travail est exposé à Lectoure, Arles, Image/Imatge à Orthez, au Bleu du ciel à Lyon, au Carré Amelot à La Rochelle, au Château d’Eau (Toulouse), au Musée de La Roche-sur-Yon, à la Biennale Fotonoviembre (Ténérife)...

En 2015 je publie Being Beauteous aux éditions Filigranes, en 2013, Raiponce, éditions Nonpareilles et en 2010 L’Estran, aux éditions Filigranes.

Mes photographies font partie des collections de l’Artothèque de Pessac, CRAF (Centro di Ricerca e Archiviazione della Fotografia, Italie), l’Institut de France, Ville d’Arles...

Dans mes photographies, je tente d’exhumer des figures inconnues, celles qui font partie de ces plis de l’histoire recouverts par les grands noms.

Dans la série Les Inconnues de la Scène, ce sont des visages d’actrices oubliées qui resurgissent par l’image, dans Holy flesh, un corps morcelé et sans visage est donné aux saintes et martyres dont la représentation en peinture accordait toujours un visage. Dans ma série en cours Faire voile, j’évoque le sort de petites «gens» quittant leur terre natale pour peupler les colonies françaises et dans Préserver, punir les vies d’enfants, de jeunes adolescentes orphelines, mises à l’écart de la société et maltraitées.

Les fantômes reviennent du monde des morts, ils ont un problème pour s’inscrire dans une forme réelle, visible et consistante. C’est qu’ils viennent d’une sorte d’arrière-fond de la pensée, il faut leurs donner corps, là est toute la difficulté en photographie : donner un corps, une présence à quelqu’un qui n’en a plus.