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©Julien Benhamou

Musique

The Altiste

Ensemble du pupitre d'alto de l'Orchestre National de Bordeaux

L’alto, instrument au son grave et envoûtant, prend la lumière le temps d’un programme inédit pour onze instrumentistes de l’ONBA.

L’alto, indispensable compagnon de la musique de chambre, n’a pas si souvent la vedette en solo. Encore moins à onze musicien·ne·s. Les altistes de l’ONBA viennent rectifier ce manque, faisant vibrer ensemble leurs cordes dans un programme aux tempos, géométries et textures variées. Le concert s’endiable d’abord sur un galop rapide de Chostakovitch, ralentit quelque peu la marche pour les pavanes lentes de Fauré et Ravel, fait entendre un air grave de Kurt Weill, bifurque vers l’Argentine pour des compositions du grand Astor Piazzolla, rend hommage à Gershwin avant de revenir au romantisme de Dvořák. Le final, lui, s’avère très cinématographique, en une traversée ébouriffante – inspirée du galop d’ouverture – de tous les thèmes principaux des sonates et concertos pour alto. C’est Gilles Apparailly, musicien de l’Orchestre national du Capitole, qui la signe. Chapeau l’altiste.

Le programme : 

Dmitri Chostakovitch, galop extrait de Moscou-Tcheriomouchki
Gabriel Fauré, Pavane
Kurt Weill, Kiddush (arrangements Julian Milone)
Garth Knox, Thème et Variations sur un thème de Marin Marais
Astor Piazzolla, Prepárense
George Gershwin, It Ain’t Necessarily So (arrangements Julian Milone)
Astor Piazzolla, Sens unique
Maurice Ravel, Pavane
Astor Piazzolla, Contrabajeando
Anton Dvořák, Danse slave
Gilles Apparailly, The Altiste


mentions

Production Opéra National de Bordeaux